Vanessa Matz : “Avec cette antenne AI, la Belgique intègre le réseau européen de l’intelligence artificielle”

La Belgique a été sélectionnée pour accueillir une Antenne IA dans le cadre du réseau européen EuroHPC. Vanessa Matz, ministre fédérale de l’Action et de la Modernisation publiques en charge du Numérique, se réjouit de l’attribution d’une Antenne IA à la Belgique. “Ce résultat marque un tournant stratégique pour le pays, lui permettant d’intégrer le réseau européen de l’intelligence artificielle. Cette reconnaissance prend d’autant plus de sens qu’elle résulte d’un travail concerté avec les Régions et de nombreux partenaires publics et académiques. »
Cet été, la Belgique avait déposé deux candidatures dans le cadre des appels à projets EuroHPC : l’une pour une AI Factory (portée par les sites de Charleroi et Zellik) et l’autre pour une AI Antenna, connectée à des AI Factories existantes en Allemagne et en Finlande. Cette stratégie d’une double candidature visait à garantir une présence belge dans le réseau européen de l’IA. La sélection pour l’Antenne confirme la pertinence de cette approche.
Concrètement, une Antenne IA apportera des moyens technologiques nouveaux et partagés, tant aux acteurs privés que publics. Ce dispositif mettra à disposition des capacités de calcul intensif mutualisées, une expertise de pointe et un accès à des projets européens majeurs. Il donnera aussi un nouvel élan à la modernisation numérique de l’État et à la structuration d’un écosystème national, au bénéfice des PME, des start-ups et des universités.
La candidature belge s’est appuyée sur une mobilisation conjointe des trois Régions, des universités, des centres de recherche et de partenaires publics. Cette dynamique collective permettra un démarrage rapide et efficace de l’Antenne.
Consortium pour une AI Gigafactory
Vanessa Matz prépare la prochaine étape : « J’analyse également la participation de la Belgique à l’appel européen AI Gigafactory, qui portera sur une infrastructure industrielle de grande envergure destinée à développer et déployer des modèles avancés d’intelligence artificielle, afin de renforcer la souveraineté technologique européenne. Dans ce cadre, j’examine les pistes pour rejoindre un consortium d’États membres. »